Le salon de thé de la KS Lo Gallery se trouve en plein cœur du Hong Kong Parc. C’est dans ce salon que j’ai assisté à un cours élémentaire sur le thé pendant une partie de l’après-midi.
L’assistante de Mr. Ip Wing Chi, spécialiste en la matière, nous a fait un exposé sur le thé et
nous en a fait goûter plusieurs.
En fait, il existe 6 couleurs de thé. Un moyen mnémotechnique pour ne pas les oublier : les 3 couleurs des feux de signalisation (rouge, orange, vert), les 2 couleurs du zèbre (noir et blanc) et une 6ème couleur qui est un vert indéfinissable…appelé « greenish » (verdâtre). La couleur est en rapport avec la méthode de séchage. Certaines feuilles fermentent plus que d’autres et d’autres encore ne fermentent pas du tout (c’est le cas du thé vert). C’est très surprenant d’ailleurs car lorsque l’on compare les feuilles, on peut à peine deviner la couleur du thé ! Les feuilles de thé blanc ne sont pas complètement blanches. Celles de thé rouge sont plus foncées que celles de thé noir qui a un ton plus marron.
J’en apprends des choses lors de cet exposé ! J’ai toujours cru boire du thé noir lorsque je me préparais un earl grey… je sais maintenant qu’il s’agit en fait d’un thé rouge !
La qualité du thé ne dépend pas que du thé. Un excellent thé peut être exécrable à boire si… les autres facteurs essentiels dans la préparation du thé ont été négligés ! L’eau doit être de bonne qualité. Pauvres amis anglais… d’après notre instructrice, l’eau londonienne est vraiment mauvaise… La température de l’eau ainsi que le temps d’infusion sont également importants. Un thé trop infusé peut devenir amer. Je crois que nous l’avons tous testé un jour ou l’autre…
L’assistante de Mr. Ip Wing Chi, spécialiste en la matière, nous a fait un exposé sur le thé et
En fait, il existe 6 couleurs de thé. Un moyen mnémotechnique pour ne pas les oublier : les 3 couleurs des feux de signalisation (rouge, orange, vert), les 2 couleurs du zèbre (noir et blanc) et une 6ème couleur qui est un vert indéfinissable…appelé « greenish » (verdâtre). La couleur est en rapport avec la méthode de séchage. Certaines feuilles fermentent plus que d’autres et d’autres encore ne fermentent pas du tout (c’est le cas du thé vert). C’est très surprenant d’ailleurs car lorsque l’on compare les feuilles, on peut à peine deviner la couleur du thé ! Les feuilles de thé blanc ne sont pas complètement blanches. Celles de thé rouge sont plus foncées que celles de thé noir qui a un ton plus marron.
J’en apprends des choses lors de cet exposé ! J’ai toujours cru boire du thé noir lorsque je me préparais un earl grey… je sais maintenant qu’il s’agit en fait d’un thé rouge !
La qualité du thé ne dépend pas que du thé. Un excellent thé peut être exécrable à boire si… les autres facteurs essentiels dans la préparation du thé ont été négligés ! L’eau doit être de bonne qualité. Pauvres amis anglais… d’après notre instructrice, l’eau londonienne est vraiment mauvaise… La température de l’eau ainsi que le temps d’infusion sont également importants. Un thé trop infusé peut devenir amer. Je crois que nous l’avons tous testé un jour ou l’autre…
La cérémonie du thé n’a rien d’innocent en Chine. Elle est truffée de messages codés à l’attention des participants. Ainsi, lorsque le maître de la cérémonie verse moins de la moitié d’un bol de thé à l’un de ses convives, c’est une manière de lui dire qu’il a encore beaucoup à apprendre en la matière. Par contre, s’il verse le thé jusqu’au bord du bol, cela veut dire que le maître considère la personne comme quelqu’un de méchant.
Quand sait-on qu’il est l’heure de mettre fin à une réception de ce genre en Chine ? Un tour de table permet de conclure que pour les américains, australiens et néo-zélandais qui assistent à la même démonstration que moi, il est l’heure lorsque les invités commencent à bailler ou à s’endormir. Et bien en Chine, il faut y mettre un terme quand on constate que les invités commencent à bien se sentir et à avoir envie de rester, ou de reprendre un verre,… C’est pas un peu frustrant ? Trouble-fête ? Ici aussi, les codes sont d’application. Lorsque le maître veut signaler à ses convives qu’il est temps de partir, il va chasser les bulles formées dans l’eau bouillante à la surface de la théière en maniant une baguette vers l’assistance. Si par contre, il veut les inviter à se joindre à lui sans devoir hurler le nom de chacun, il maniera la baguette vers lui ! Autre détail, le maître ne doit jamais montrer le cul de la théière lorsqu’il verse le thé, c’est très impoli !
Chaque geste est important dans la cérémonie du thé. Et dire qu’on fait vulgairement bouillir notre eau pour parfois laisser infuser pendant des minutes et des minutes…. Ici, on chauffe l’eau à une température bien précise en fonction du thé utilisé, on la verse sur les bols qu’on vide juste ensuite et puis on prépare le thé. Après avoir versé délicatement les feuilles de thé dans la théière, on y ajoute l’eau, on fait infuser quelques secondes et on sert. Les bols sont petits, il suffit de 3 gorgées pour tout boire. Mais cette opération peut être répétée plusieurs fois. Généralement, la première infusion est jetée pour évacuer les éventuelles impuretés. Le thé que l’on boit est celui du deuxième « round » !
Merci à Elsa, notre instructrice, pour ces précieuses informations !
2 commentaires:
J'ai honte de ma tasse de thé du matin maintenant. Heureusement que ce n'était qu'un cours élémentaire :-)
Je me demande si la cérémonie a la même signification au Japon ou si les codes sont différents ?
Tu m'as convaincue!
Je reste fidele à mon Nescafé. Il est moins casse-tête à comprendre que le Chinese Tea (et par consequent que toutes les femmes sauf Maman). Tout d'abord, l'eau de Forest est totalement adapté à sa consommation (quoique, ces derniers temps, il y a un petit exces en mercure ), l'eau est parfaitement chaude quand mon chauffe-eau portable fait "poks" et les invités se cassent directement après la cérémonie du café pour cause de début d'indigestion.
Que demander de plus à la vie?
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